Samstag, 16. April 2011

Signes...







C'était un matin de fin de mars, C'était déjà le printemps sur le calendrier mais encore l'hiverdehors un vrai temps british, un froid glacial accompagnait la pluie qui s'abattait sur Paris depuisbien quinze jours non-stop. Il était 6h00 quand le radio réveil m'a sorti du lit. C'est pas malChérie FM pour se réveiller le matin, mais franchement des fois ils devraient faire gaffe à leurprogrammation de la tranche « réveil » parce que bien souvent la première chanson que tu écouteen te levant te trotte toute la journée dans la tête. Ce matin là c'était « Voilà c'est fini» de Jean-Louis Aubert. En temps normal j'aime beaucoup cette chanson, seulement voilà, ce matinlà elle a pris un tout autre sens. Deux jours auparavant je m'étais méchamment disputé avec mapetite crevette rouge ma petite crevette rouge, c'est Elise, 30 ans, 1m60, 44 kg, rousse.

Voilà 3ans seulement que l'on est ensemble et je ne la comprends plus, elle me fait des crises de jalousieà n'en plus finir, elle me cache des choses, j'en suis persuadé. De plus je l'ai surprise deuxfois en pleine nuit en train de pleurer et quand le lui ai demandé pourquoi, elle m'a justerépondu « c'est rien, j'ai simplement fais un cauchemar qui semblait plus vrai que nature. » Lasemaine dernière elle a retrouvé des longs cheveux bruns sur le dossier de mon siège passager,j'ai mis deux heures à lui expliquer que ces cheveux bruns appartenaient à ma sœur qui m'avaitdemandé de la déposer à la gare Montparnasse. C'est à peine si elle ne voulait pas faire detests ADN pour vérifier mes dires. C'est étrange, habituellement elle n'est pas aussi jalouse.Pourtant sincèrement, je ne vois pas pour quelles raisons j'irais butiner ailleurs alors que jesuis tombé sur la plus belle fleur de la prairie.

Enfin, en y réfléchissant plus calmement jecrois que c'est le mail que j'ai reçu mardi qui a réellement mis le feu aux poudres enfin à sespoudres. C'était un mail de Betty, ma meilleure amie virtuelle avec qui j'ai passé des nuits àdiscuter de tout et de rien sur le net. Le mail commençait par « Coucou mon chatounet,» et seterminait par « Gros bisous baveux » et signé « Ta p'tite choutte. » C'est sûr que sorti deson contexte ça ne peut être que mal interprété mais j'ai bien pris soin de lui expliquer que le« chatounet » et la « P'tite choutte » c'était nos pseudos respectifs de l'époque.

Depuisdeux jours je n'ai plus de nouvelles. J'ai essayé de la joindre toute la journée d'hier mais sanssuccès. Et pour couronner le tout ma journée a été pleine de « signes » inquiétants. C'estpas que je sois superstitieux mais à force d'entendre Elise parles de signes du destin ça finipar rentrer. Déjà pour commencer la chanson avec laquelle je me suis levé : « Voilà c'est fini» ou l'histoire de la fin d'un couple. Et puis bien plus tard, au boulot quand un pop-up est apparusoudainement sur mon écran alors que je n'étais même pas en train de surfer, ce pop-up étaitintitulé « Meetic, vous allez aimer », de la pub pour un site de rencontres un peu plus tardaprès avoir mené mon enquête j'ai appris que c'était l'un des employés du ménage qui autilisé mon ordinateur la veille et qui y a installé un ad-ware. Enfin la probabilité est quandmême faible pour que cela arrive ce jour précisément et que ce soit une pub pour un site derencontre. Il y avait aussi eu, le matin même sur le trajet du boulot, ce camion que je suivais etqui avait quasi le même itinéraire que moi. Je ne voyais que son cul mais sur celui-ci étaitinscrit à la bombe "Quenavo"... quand on sait les origines et les idées d'Elise, on y voit tout desuite un signe.

Bref j'ai vu plein de petits signes comme ça, alors qu'habituellement je ne suispas le genre de personne à croire à ces sornettes. Mais pourquoi est-ce que les gonzessesremettent autant en question la parole des hommes ? Pourquoi ne ma-t-elle pas cru quand je lui aiexpliqué qui était Betty ? Pourquoi est-ce quelle ne me donne plus signe de vie ? Merde, fuir ladiscussion et se replier sur sois même cest un comportement masculin ça !

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